Entre roman et histoire: l’Europe comme utopie

Mardi du Grand Continent à l'École normale supérieure

Lors du mardi du Grand Continent du 2 juillet, nous poursuivrons la lecture de notre dernier volume chez Gallimard, Portrait d’un monde cassé, en nous penchant sur la postface, «Notre seule utopie raisonnable» (p. 261-273), signée par le grand auteur espagnol Javier Cercas.

Comme celle du roman à travers l’histoire, la forme de l’Europe change d’une manière continue. Dans les tâtonnements inquiets d’une année électorale intense, l'Union cherche un cap et un nouveau modèle: nous est-il encore permis d’espérer ?

C’est la thèse – inactuelle – de Cercas.

Selon l’auteur de chefs d'œuvres de la littérature européenne contemporaine comme Anatomie d'un instant, Les Soldats de Salamine ou la trilogie de Melchor Marín, la construction européenne est «le projet le plus ambitieux, le plus urgent, le plus révolutionnaire et le plus nécessaire du XXIe siècle».

Une utopie—«notre seule utopie raisonnable».

Pour dialoguer avec ce texte et tisser le fils d’une certaine idée d’Europe, nous recevrons :

Barbara Cassin, Membre de l'Académie française, directrice de recherche au CNRS, présidente du jury du Prix Grand Continent ; William Marx, Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de Littératures comparées ; Gilles Pécout, Président de la Bibliothèque nationale de France. Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, mais les inscriptions sont obligatoires.

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